outillage et plan de travail


Voici une vue de mon petit espace de travail (presque) comme si vous y étiez... un coin de table, un carton posé sur la tranche, un bout de nappe pour protéger celle d'en dessous et voilà. Bon il faut quand même un minimum de matériel pour se lancer dans l'aventure. Là c'est à peu près en ordre pour vous présenter ce que j'utilise de manière générale. Je suis en train de répertorier tout ça sous l'image, mais vous pouvez cliquer directement aussi sur cette dernière.













L'aérographe :

irremplaçable (notamment pour certaines laques comme l'alclad), c'est l'ustensile ultime pour peindre ses figurines et peaufiner toutes sortes de dégradés. Ici c'est un H&S double action, l'essayer c'est l'adopter (compresseur indispensable).



La peinture :

chacun ses goûts en la matière. J'utilise principalement de l'acrylique, parfois d'autres types de peintures pour certains rendus assez spécifiques (comme de l'enamel, ou de l'alclad pour les chromes). Chaque peinture a ses propriétés, chaque marque a aussi son panel de couleurs, etc.



Les tiges :

tout ce qui peut faire office de "pinning" pour renforcer un assemblage. Trombone, clou, aiguille, fil de fer, corde de guitare électrique... etc.



Masque anti vapeurs toxiques :

certains produits comme l'acétone ou même le klir une fois diffusé dans l'air, les apprêts et certaines peintures toxiques, nécessitent l'utilisation de ce genre de masque OBLIGATOIREMENT pour préserver ses poumons.



Masque à poussière :

beaucoup de ponçage vous attend avec les kits, donc pas mal de poussière, parfois de résines plus ou moins toxiques. Tant qu'à faire, autant protéger ses poumons.



Cures dents :

pas chers, faciles à trouver, et super pratiques pour plein de choses.



Le scotch de masquage :

l'emploi de l'aérographe nécessite bien souvent de protéger des parties déjà peintes d'un kit. Ce scotch parfaitement adapté, de marque Tamiya, devient vite vital, on le trouve en différentes largeurs.



Le mascol :

Je m'en sers peu mais il est parfois plus adapté que le scotch dans certains cas de figure. Le masque liquide s'applique au pinceau (un pourri fera l'affaire) ou autre cure dent. On peut le "dessiner" en quelques sortes, ou l'utiliser dans les endroits difficiles d'accès, etc...



Klir :

l'exemple type d'un produit que l'on peut détourner totalement de sa fonction première (qui est de protéger et faire briller les sols). De grands bidons pas chers, il remplace très bien n'importe quel verni brillant vendu la peau des fesses dans les boutiques de maquettes.



Ecouvillon dentaire :

pour bien fonctionner l'aérographe a besoin de nettoyages rigoureux et précis. Ces petits ustensiles, et d'autres comme une brosse à dents, du dissolvant, des cure dents, s'avèrent bien utiles...






Les cotons-tiges :

très utiles pas seulement pour les oreilles mais aussi pour les petites bavures, les petites gouttes de peintre à essuyer, etc. Je les utilise aussi pour nettoyer l'aérographe.



Le scalpel :

élément chirurgical de précision, outil précieux pour les découpes lors de masquage par exemple. Plusieurs sortes de lames peuvent s'y adapter.



Mini perçeuse :

plus qu'une simple perçeuse (indispensable pour le pinning), c'est aussi un outil pour limer, découper, gratter, graver... etc. De nombreux embouts peuvent s'y adapter.



Les pinceaux :

un assortiment de pinceaux (fins, moyens, brosses... etc). Ils permettent de faire tout ce pour quoi l'aérographe n'est pas adapté, petits détails, brossage à sec... éviter les pinceaux à poils synthétiques de mauvaise qualité.



Palette :

parce qu'il faut bien un support pour poser et mélanger ses peintures au pinceau. Petite astuce aussi les plaquettes vides de médicaments, impeccables pour travailler de toutes petites quantités de peinture.



Patafix :

ici c'est du blu tack mais c'est exactement pareil. On lui trouve plusieurs utilisations, pour fixer des petits objets à peindre, faire du masquage, des empreintes pour aligner des pièces avant assemblage...



La super glue :

ou colle cyanolite pour ne pas la nommer. Rien de tel pour coller les petites pièces de résine, ou les tiges qui servent au pinning.



Stik à lèvres :

Un autre produit détourné de son utilisation première qui est de protéger les lèvres en hiver. Pour son coté pratique, je m'en sers pour graisser les parties à ne pas coller lors de prises d'empreintes à l'apoxie sculpt.



Film plastique alimentaire :

Je l'utilise sur de grandes zones à masquer avant peinture. Il est facile à placer, adhère à lui-même, aucun risque d'arracher la peinture d'en dessous. Je m'en sers aussi avec l'aérographe, comme "couvercle" au godet quand celui-ci est assez plein, ça évite les débordements intempestifs.



Support de pièces :

Pour faire sécher les pièces fraîchement peintes, un morceau de polystyrène, des pics à brochettes sur lesquels on place des pinces crocodiles, et le tour est joué pour trois fois rien.





Petites pinces :

bien pratiques pour venir au secours de nos grosses mains pleines de doigts patauds.



Pinces coupantes :

toujours appréciables pour couper fil de fer et autres clés de moulages sur les kits en résine.




Les ciseaux :

des petits ciseaux de précision, sorti d'une trousse médicale en l'occurrence, idéal pour les petites découpes de scotch de masquage.



Les limes :

un petit assortiment de limes de différentes formes, aussi bien pour la résine que pour le plastique, pour enlever les aspérités, à compléter par du papier abrasif pour peaufiner tout ça.



Papier abrasif :

pour poncer les surface et obtenir un rendu bien lisse de la peinture, le papier abrasif est indispensable. On en trouve de grains différents, j'utilise entre le 400 pour dégrossir et parfois jusqu'au 2000 pour peaufiner.



Outil de sculpture :

c'est un peu comme les instruments du dentiste, petites spatules et grattoirs permettent de travailler les pâtes durcissantes (comme l'apoxie sculpt, lavable et lissable à l'eau avant séchage), ou de regraver des détails d'un kit par exemple.



Putty :

parce qu'il y a toujours des petites imperfections, des petits trucs à reboucher et autres irrégularités à égaliser, voilà une pâte toujours à portée de main.



Apoxie sculpt :

un incontournable là où le putty ne peut plus rien pour combler les joints, les vides trop importants. Pour sculpter, réparer, fixer, etc... j'ai utilisé longtemps le milliput avant de découvrir ce produit (trouvable seulement en import) plus agréable à travailler et beaucoup moins toxique pour la peau.



Gants :

pour malaxer les pâtes comme le milliput (nocif pour la peau), pour manipuler les kits, éviter les "pattes grasses" sur nos kits tout propres, ou de fâcheuses empreintes digitales sur les peintures laquées... bref, des gants en vinyl bien ajustés font l'affaire.









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